Marcher jusqu'au soir, Cie Groupe 18
Infos pratiques
- Adresse: Espace Dantza, 19 rue Bourbaki, Pau
- Téléphone: 05 33 11 3024
- Adresse email: espacedantza@gmail.com
- Lien: https://www.billetweb.fr/marcher-jusquau-soir
- Tarif: 12€ - 15€
-
Horaires:
De 20h30 à 22h.
Ce texte fait partie de la collection "Ma nuit au musée" qui propose à des auteurs de rester enfermés dans le musée de leur choix, pendant une nuit entière et d'écrire ensuite un texte sur cette expérience.
Après beaucoup de tergiversations, Lydie Salvayre accepte et choisit le musée Picasso où se tient une exposition temporaire qui allie les œuvres de Picasso à celles de Giacometti.
Mais seule, dans la nuit, face à la statue voilà qu'elle ne ressent rien, qu'elle ne se sent pas à sa place.
Cette rencontre ratée avec l'homme qui marche la ramène à ses origines, à sa famille de républicains espagnols où on a le sentiment que la grande culture est pour les autres, où l'on sait qu'on n'en n'est pas et où on vit sans cesse avec un sentiment de dénuement et d'infériorité.
Le spectacle soulève la question du pouvoir d'intimidation des théâtres où l'on croise finalement toujours les mêmes et dont sont absents ceux qui s'éliminent d'eux même de la fréquentation des salles, car ils ont le sentiment que la grande culture est pour les autres.
Après beaucoup de tergiversations, Lydie Salvayre accepte et choisit le musée Picasso où se tient une exposition temporaire qui allie les œuvres de Picasso à celles de Giacometti.
Mais seule, dans la nuit, face à la statue voilà qu'elle ne ressent rien, qu'elle ne se sent pas à sa place.
Cette rencontre ratée avec l'homme qui marche la ramène à ses origines, à sa famille de républicains espagnols où on a le sentiment que la grande culture est pour les autres, où l'on sait qu'on n'en n'est pas et où on vit sans cesse avec un sentiment de dénuement et d'infériorité.
Le spectacle soulève la question du pouvoir d'intimidation des théâtres où l'on croise finalement toujours les mêmes et dont sont absents ceux qui s'éliminent d'eux même de la fréquentation des salles, car ils ont le sentiment que la grande culture est pour les autres.