Recommandations, conseils et ressources face aux handicaps invisibles

Ces handicaps du fait qu’ils soient invisibles sont bien souvent incompris, minimisés, parfois niés.  

Ces troubles peuvent avoir un impact néfaste sur la vie quotidienne : isolement, difficultés relationnelles, crainte d’être rejeté. De nombreuses personnes concernées sont parfois victimes de critiques ou encore de préjugés. C’est ainsi que certaines personnes préfèrent dissimuler leur handicap, par peur du regard des autres. La souffrance est alors d’autant plus forte que le poids du secret est lourd à porter. 

Dans la sphère professionnelle, ces handicaps invisibles peuvent générer une incompréhension de la part des collègues, mais aussi des doutes quant à l’existence des difficultés rencontrées par la personne à son poste de travail, voire des remarques déplacées. La vie professionnelle peut être perturbée, voire empêchée. Nombreux sont ceux qui encore préfèrent cacher leur handicap, par peur d’être stigmatisés, voire victimes d’un licenciement pour inaptitude. 

La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a défini le handicap comme suit dans son article 114 :   "Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant".

• 20 % des handicaps sont visibles
• 80 % des handicaps sont invisibles 

Un fauteuil roulant, une canne blanche ne sont pas les seuls signes d’un handicap. Selon APF France handicap, sur 12 millions de Français qui vivent avec un handicap, 9 millions présentent un handicap qui ne se voit pas, qui n’est pas apparent à première vue. On parle des handicaps invisibles. 

• Les maladies chroniques et/ou invalidantes, comme le diabète, les maladies respiratoires, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, l’endométriose, la fibromyalgie, le cancer, l’épilepsie… 
• Les troubles spécifiques du langage et des apprentissages comme les « Dys » (dyslexie, dysphasie, dyspraxie). 
• Les troubles psychiques comme la dépression, la schizophrénie, les troubles bipolaires…, Trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH), les troubles alimentaires, les Trouble obsessionnels-compulsifs… 
• Les handicaps sensoriels (la déficience visuelle ou  auditive) lorsqu’ils ne nécessitent pas d’aide visible (appareillage, canne, chien d’aveugle…). 
• Les troubles musculo-squelettiques (lombalgies, tendinites…) 
• Les troubles mentaux : trisomie 21, déficience intellectuelle…