Recommandations, conseils et ressources pour faire face aux addictions

Quelques chiffres sur les addictions

• 39 ans est l’âge moyen du joueur de jeux vidéo en France en 2021
• 1 adolescent sur 8 présente un usage problématique des jeux vidéo
• 3 % des Français, en moyenne, présentent un risque d’addiction aux jeux vidéo
• 23,7% de la population âgée de 18 à 75 ans dépassent les repères de consommation d'alcool
• 60 % des collégiens ont déjà bu de l’alcool
• A 17 ans, 39 % des jeunes ont consommé au moins une fois du cannabis
• Un collégien sur cinq (21 %) a expérimenté la cigarette
• 72 % des parieurs ont entre 18 et 35 ans.
• 78% des cadres consultent leurs communications professionnelles pendant les vacances et les week-ends.
• 50 à 75 % des patients ayant des addictions comportementales souffrent également de troubles psychologiques ou d'autres addictions, à des substances illicites par exemple.

Quels comportements doivent nous alerter ?

Selon les experts médicaux, une personne est considérée comme souffrant d’une addiction quand elle présente ou a présenté, au cours des 12 derniers mois, au moins deux des onze critères suivants (source: inserm)

• Besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance ou de jouer (craving)
• Perte de contrôle sur la quantité et le temps dédié à la prise de substance ou au jeu
• Beaucoup de temps consacré à la recherche de substances ou au jeu
• Augmentation de la tolérance au produit addictif
• Présence d’un syndrome de sevrage, c’est-à-dire de l’ensemble des symptômes provoqués par l’arrêt brutal de la consommation ou du jeu
• Incapacité de remplir des obligations importantes
• Usage même lorsqu’il y a un risque physique
• Problèmes personnels ou sociaux
• Désir ou efforts persistants pour diminuer les doses ou l’activité
• Activités réduites au profit de la consommation ou du jeu
• Poursuite de la consommation malgré les dégâts physiques ou psychologiques

L’addiction est qualifiée de faible si 2 à 3 critères sont satisfaits, modérée pour 4 à 5 critères et sévère pour 6 critères et plus. 

Evaluez vos consommations

Pour en savoir plus

Centre Hospitalier de Pau

Consultation d’addictologie et de tabacologie

Equipe de Liaison et de Soins en Addictologie - ELSA  

Centre Hospitalier de Pau Bâtiment Hauterive, 4 boulevard Hauterive 64 046 Pau - 05 59 72 68 33 - www.ch-pau.fr 

Centre Hospitalier des Pyrénées

Equipe Mobile Addictologie de Proximité Psychiatrique - E.M.A.P.P

Centre Henri Duchêne 29, avenue du Général Leclerc 64000 Pau - 05 59 80 92 37 addictions.emapp@chpyr.fr - www.ch-pyrenees.fr 

Centre de soins La Nouvelle Aquitaine 

152 boulevard de la Paix 64000 Pau - 05 59 90 97 10 - www.clinea.fr/centre-de-soins-la-nouvelle-aquitaine-pau-64

Association Addictions France

Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie

5-7 avenue du 143ème RI 64000 Pau - 05 59 82 90 13 - www.addictions-france.org 

CEID Béarn Addiction

Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie

25 bis rue Louis Barthou 64000 Pau - 05 59 27 42 43 - https://ceid-addiction.com/

Retrouvez toutes les structures de prise en charge, de soin, d’accompagnement, les portails d’information internet et les lignes d’écoute sur Pau et Agglo.

L'addiction sexuelle, de quoi parle-t-on ?

La dépendance sexuelle correspond à l’envie irrépressible de réaliser une activité sexuelle et à l’impossibilité de contrôler cette envie. Il n’existe aucun trouble psychiatrique ou physique pouvant expliquer cette hypersexualité.

Le test de Carnes permet d’évaluer une dépendance sexuelle.

Usage des écrans : 11 recommandations pour les parents et les adultes en contact avec les enfants et les jeunes (Source : Haut Conseil de la santé publique)

Interdire l’usage seul des écrans avant 3 ans lorsque les conditions d’une interaction parentale ne sont pas réunies.Déconseiller quel que soit l’âge de l’enfant et de l’adolescent, la présence d’écran(s) dans la chambre.Interdire les écrans 3D pour les enfants âgés de moins de 5 ans.Favoriser le sommeil en éteignant les écrans au moins 1h avant l’endormissement.A partir de 6 ans, fixer ensemble une limite de temps d’écran autorisé.Respecter les âges autorisant le visionnage de films ou l’utilisation de jeux vidéo (âge minimum noté sur les produits).Accompagner les enfants dans le choix des programmes et jeux vidéo.Faire un planning d’utilisation des médias (temps, lieux, rythmes) afin de consacrer du temps aux autres activités, dont, si possible, 2 heures d’activités quotidiennes en extérieur.Rappeler aux parents et aux encadrants qu’ils ne doivent pas être accaparés par les écrans en présence des enfants : les adultes doivent montrer l’exemple et être disponibles.Être capable de repérer les signes d’alerte d’un usage problématique des écrans : somnolence, isolement, baisse des performances scolaires, repas isolé, troubles anxieux, violence et agressivité ; et rester attentif à la survenue de troubles tels que fatigue visuelle, maux de tête.Demander de l’aide si on se sent dépassé : NetEcoute.fr ou e-enfance.org au 3018, le numéro vert national destiné aux enfants et adolescents victimes de violences numériques (cyber-harcèlement).

Les recommandations s'appuient sur les données scientifiques mais également, lorsque ces dernières font défaut, sur le principe de précaution.

Pour les parents d’enfants de moins de 2 ans, conseils et astuces afin de vous soutenir dans vos interactions avec vos enfants dans un quotidien marqué par la présence des écrans.

Le guide "Mon enfant et les écrans" propose aux parents de jeunes enfants des astuces et des repères pour mieux gérer la présence des écrans à la maison en fonction des âges des enfants.

Dépendant au sport ?

Voici quelques repères donnés par l’Institut Fédératif des Addictions Comportementales du Centre Hospitalier Universitaires de Nantes qui définissent le sportif dépendant :

C’est un hyperactif qui veut donner le meilleur de lui-même, atteindre le sommetLe sport va être un moyen d’apaisement, de soulagement dans une vie survoltée où l’on est épuisé psychiquementIl pense chaque jour à la pratique de sa « dose » de sportIl va augmenter sa « dose » de sport au fur et à mesureIl y a une impossibilité pour lui d’arrêter sa pratique même s’il se blesseLa frustration s’installe quand il n’a pas sa « dose »Le plaisir disparaît au profit du devoir, du besoin, de la nécessitéLa vie sociale disparaît au profit du sportLe « drogué » du sport mis au repos forcé éprouvera un profond mal-être, des signes de manque (irritabilité, angoisse)La vie est complètement organisée autour des activités sportives

Pour en savoir plus

Pour en savoir plus : quelques ressources en ligne

Le site de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives vous informe sur toutes les addictions.Retrouvez des repères pour comprendre les principales addictions, les diagnostics et les solutions pour aider et se faire aider.Addictaide, en collaboration avec l’Institut Fédératif des Addictions Comportementales, ressence les addictions comportementales (informations, prévention, soins…)

Brut : quelques idées reçues sur les addictions.

Retrouvez dans cette vidéo, le professeur Laurent Karila, psychiatre spécialisé en addictologie, qui rétablit la vérité sur bien des idées reçues.

Mais au fait… C’est quoi une addiction à quelque chose ? 

Le site 1jour 1actu vous propose une courte vidéo

Tabac info service : 39 89. Du lundi au samedi de 8h à 20h. Appel gratuit.

Alcool Info Service : 0 980 980 930 7 j/ 7, de 8h à 2h. Appel gratuit et anonyme.

Drogues info service : 0 800 23 13 13 7 j/, de 8h à 2h. Appel anonyme et gratuit depuis un poste fixe. Appel depuis un portable au coût d'une communication ordinaire : 01 70 23 13 13.

Écoute cannabis : 0 980 980 940 7 j/ 7, de 8h à 2h. Appel anonyme et gratuit depuis un poste fixe.

Joueurs info service : 0 974 75 13 13 7 j/ 7, de 8h à 2h. Appel anonyme et non surtaxé.

Fil santé jeunes : 0 800 235 236 7j/7, de 9h à 23h. Appel anonyme et gratuit depuis un poste fixe ou depuis un portable au 01 44 93 30 74.