Recommandations, conseils et ressources pour faire face au cancer du sein

En France, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme.

• Il représente 33% des cancers féminins.  
• 1^ère cause de décès par cancer chez la femme 
• L’âge médian du diagnostic est 64 ans.  
• 61214 nouveaux cas en 2023, avec une augmentation de 0.3 % par an entre 2021 et 2023. 
• 12100 décès en 2018, avec une baisse de 1,6 % par an entre 2010 et 2023 
• 80 % des cancers du sein se développent après 50 ans. 
• 60 % des cancers du sein sont détectés à un stade précoce. 
• 20 000 cancers du sein pourraient être évités chaque année. 
• 88 %, c’est le taux de survie nette standardisé à 5 ans des femmes diagnostiquées entre 2010 et 2015.  

Dans la majorité des cas, le développement d’un cancer du sein prend plusieurs mois, voire plusieurs années. Dépisté tôt, c’est un cancer de bon pronostic, dont le taux de survie reste stable. La détection d’un cancer du sein à un stade peu avancé de son développement permet de le soigner plus facilement et de limiter les séquelles liées à certains traitements. 

Parmi les cancers attribuables à la consommation d’alcool, le cancer du sein est le plus fréquent. 

Ainsi, diminuer sa consommation d’alcool réduit le risque de développer la maladie. 

Surveiller son poids, arrêter de fumer, pratiquer des activités physiques et manger varié et équilibré sont d’autant de comportements favorables à la santé qui limitent également le risque d’apparition d’un cancer du sein. 

• L’âge : 80 % des cancers du sein se développent après 50 ans 
• Les antécédents médicaux personnels et familiaux 
• La consommation de tabac et d’alcool 
• Le surpoids et le manque d’activité physique 
• Certains traitements hormonaux de la ménopause 
• Des prédispositions génétiques 
• Ne pas avoir allaité 

Le dépistage permet un diagnostic précoce de la maladie, en identifiant un état précancéreux ou un marqueur de risque d’apparition de la maladie cancéreuse. Pour favoriser cette détection précoce, plusieurs actions existent.  

• Les patientes qui présentent des facteurs de risque peuvent bénéficier d’un suivi spécifique. La consultation d’un médecin, d’un gynécologue ou d’une sage-femme en cas de changement au niveau des seins doit être systématique et à partir de 25 ans un examen clinique est recommandé tous les ans. 
• Un programme de dépistage organisé est proposé en France à toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans. La mammographie de dépistage a ainsi lieu tous les deux ans pour les femmes entre 50 ans et 74 ans qui ne présentent aucun symptôme ni facteur de risque, autre que l’âge. Après 74 ans, le dépistage est individualisé. Pour les femmes ayant des antécédents personnels et familiaux ou certaines prédispositions génétiques, des modalités de suivi spécifiques sont recommandés. 

En France, 1,3 million de femmes de 50 à 74 ans n’ont jamais participé à un dépistage du cancer du sein. Plusieurs freins sont identifiés : l’absence de symptômes, la peur d’avoir mal, la peur du diagnostic ou encore le manque d’information. 

Chaque année, Octobre Rose met en lumière la prévention et le dépistage du cancer du sein. 

« Énormes, minuscules, galbés, vos seins sont parfaits, tant qu'ils sont en bonne santé. Consultez votre médecin ou une sage-femme au moins une fois par an. Et dès 50 ans, faites-vous dépister ». A travers sa nouvelle campagne, la Ligue contre le Cancer entend privilégier la santé des seins de toutes les femmes, en défiant les normes de beauté traditionnelles. 

Chaque année, la Ville de Pau s’associe à Octobre Rose et propose des temps d’informations et de sensibilisation, en lien avec les partenaires engagés dans la lutte contre le cancer du sein et la promotion du dépistage organisé.