Le marquage routier pour la sécurité de tous
Ce marquage assure le guidage des usagers, matérialise ou rappelle les règles de circulation, indique la présence de dangers. Il ordonne et concrétise les espaces de déplacement ou de stationnement.
Les marquages concernent les projets neufs : création, aménagement ou requalification de voies ou d’espaces mais aussi les réfections.
Une équipe de quatre peintres routiers assure une partie de l’entretien courant en interne. Les travaux neufs ou d’envergure sont confier à une entreprise extérieure spécialisée dans les travaux de marquage routier.
Un investissement de 480 000 € en 2024
Les travaux de requalification permettent de déployer des marquages neufs :
- Aragon, Guichenné, Jouhaux, Lilas (de Carbonnières à Tourasse), Monnaie, O’Quin, Péboué, Traversée Rocade Total Teréga, création Zone 30 à Pouguet en cours de finalisation, soit un linéaire de 5 km.
La finalisation de travaux de reprise des revêtements de chaussées ou trottoirs avec la création de marquages neufs :
- boulevard de la Paix, avenue Larribau, avenue Mermoz (de Bérard à Labourdette), rue du Général Dauture, boulevard du 18ème RI, rue Macé, création Zone 30 rue de Barèges, soit un linéaire 2,5 km.
Le programme de réfections globales, soit l’ensemble des marquages de la voie, assuré en régie :
- avenue Saragosse, une partie de l’avenue de Buros et la zone 30 de Buros, rue Berlioz et secteur Ousse-des-Bois, la zone 30 Bié-Moulié, la création de la zone rue de Barèges.
Au quotidien, le signalement de sorties de garage, la reprise ponctuelle de stationnement, le renforcement d’interdiction de stationner représentent plus de 300 interventions.
Un important patrimoine à entretenir
Le patrimoine à entretenir est composé de 202 km de voirie communale de Pau et de 65 km de voirie communautaire située à Pau (135 km en tout sur 13 communes).
Les principaux éléments, outre les places de stationnements et les « linéaires » (axes, rives, contours îlots) sont :
- 2 543 passages piétons
- 454 ralentisseurs
- 565 places PMR
- 140 aires de livraison
- 203 arrêts-minutes.
La programmation des travaux de marquage
Les programmes annuels sont établis en partant des axes structurants qui sont traités tous les trois ans maximum, puis en fonction des projets de requalification ou « neufs » qui permettent de mettre au propre les voies adjacentes par capillarité.
La présence de sites ou bâtiments publics drainant du public en nombre ou sensible tels que les établissements scolaires, établissements médicaux ou sociaux, priorise également les secteurs à traiter. L’objectif étant d’avoir une logique de secteur.
Ces dernières années, la nature des marquages a évolué au fil du développement des mobilités, avec des marquages spécifiques aux modes actifs piétons et vélos, et de zones de stationnement dédiés aux deux-roues, vélos et motos.
Les campagnes de marquages sont l’occasion d’anticiper l’obligation, au 31 décembre 2026, de la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM), à savoir, la suppression du stationnement motorisé 5 mètres en amont des passages pour piétons.
Cette directive doit permettre d'assurer la sécurité des cheminements piétons en établissant une meilleure visibilité mutuelle entre ces derniers et les véhicules circulant sur la chaussée.
Les techniques utilisées
L’état des revêtements de chaussée conditionne la pérennité des marquages : plus le support est dégradé, moins les marquages s’appliquent correctement et durent.
Depuis 2022, les équipes procèdent à un effacement systématique avant la remise en peinture. Les produits employés sont adaptés à la nature du support, sa teinte et le trafic supporté.
Les marquages sont conditionnés par la météo : des températures supérieures à 5° et une humidité minimale. Certaines périodes, dont l’hiver, ne sont pas idéales pour les campagnes de marquage. La durée des chantiers est variable et nécessite des adaptations quotidiennes.